5 mai 2021

Le bonheur c'est quoi? 💎

 Le bonheur c'est pleins de petites choses que tu vis dans l'instant avec tout ton cœur et qui te fait vibrer et te rend en joie et t'empli de gratitude envers la terre entière et bien plus encore. Je t'en partage en image si le cœur t'en dis 💝😉


Se réveiller devant le soleil levant et goûter à sa douce chaleur sur la peau 🥰

2 avr. 2021

02/04/21- Comment évolue le travail de l'alliance

Une réparation est en cours, ils travaillent sur notre ADN afin de lui faire retrouver sa forme naturelle a notre stade d'évolution, tous les enfants dits indigo, arc en ciel... ne seront plus une exception, ni un mystère. Ce sera et c'est tout. Pour se faire ils utilisent la lumière du soleil centrale qui communique avec notre soleil.

Ils nous envoient des messages de soutien également, écoutons le vent, les feuilles, les oiseaux, les papillons... tout ce qui vole a un message pour nous, qui nous aide à dépasser notre peur, qui nous redonne confiance. Écoutons sans vouloir analyser ou traduire en mots du mental, il n'y a pas besoin, juste écouter ressentir, le message s'imprimera naturellement dans nos cellules et tous nos corps.

Ils vont bientôt prendre la parole pour annoncer le beau comme le moche, il y a une idée de deuil, peut être parleront-il de mort, et ce qu'ils font pour nettoyer notre terre. Il va falloir ouvrir son cœur pour écouter, le message sera lourd et beau a la fois. Ils vont passer par les écrans puisqu'ils sont partout.

Après leur intervention il va s'opérer un grand bouleversement, il y aura beaucoup de prises de consciences et revirement de la part des habitants de la terre , un grand pas évolutif qui sera grandement emboîté et l'est déjà, Gaïa la conscience de notre planète. Il va y avoir une reconnexion avec les animaux également et beaucoup vont évoluer au point de faire un basculement dimensionnel. Ce sera difficile pour certains et d'autres seront dans la gratitude! Dans tous les cas les étoiles veillent sur nous, tout le monde nous regardent! C'est un grand moment qui nous permettra de voir éclore le monde que tout le monde désire sans le dire, un monde de paix et pour ça il faut tout déconstruire, c'est pourquoi les temps risquent d'être parfois un peu mouvementé. Il faut toujours garder confiance, le meilleur est a a venir. Courage 💖💖💖💖

26 mars 2021

Message Oracle de Gaïa du 26 mars 2021

    La tentatrice et le chiffre 15 annonce de l'orgueil, de la tentation, de la méchanceté. Voila une période plutôt trompeuse, dans un sens général, on essai de nous séduire avec des jolies phrases, des promesses dans le vent pour finalement profiter de nous. 

    Il est plus que temps de faire preuve de discernement, de toujours être sceptique, faire ses propres recherches et écouter plus que jamais notre cœur, notre corps. La première intuition est réellement la bonne car branchée directement avec nôtre conscience supérieure.

  Les tromperies dans tous les domaines vont venir nous apprendre à revenir à nous et quand on revient à nous on peut enfin ouvrir notre cœur et devenir l'humain que nous sommes, celui qui aime, qui respecte et qui est en joie quoi qu'il arrive.      

               Je me fais confiance 💖

 

 


 

Velouté de potiron 💛

Ingrédients :

1/4 de gros potiron ou 1 petit ou 1/2 moyen 😆

2 oignons rouge ou jaune

De l'huile d'olive

 


 1. Pèle les oignons et coupe les en rondelles

 

2. Fais revenir les oignons dans dans une grande casserole avec un léger fond d'huile d'olive, pendant ce temps:
 

3. Couper le potiron, l'épépiner (et rincer les graines, les faire sécher et hop en sachet pour ton jardin ou celui d'un ami), l'éplucher et le couper en gros dés.



4. Dépose les dés de potiron sur les oignons et mélange le tout pour que le potiron s'imprègne des autres goûts




3. Après quelques minutes couvre le tout d'eau jusqu'en haut des légumes, si tu as envie ajoute un bouquet de laurier à enlever à la fin.


Laisse le tout mijoter avec un couvercle, feu tout doux pendant 30 minutes. Ensuite enlève le laurier, mixe le tout pour un velouté tout doux et brillant !

 

 

Je n'ajoute pas de sel parce qu'il est bon de revenir à des moments de vies simples sans exhausteurs de goûts 😋 pour se permettre de revenir à un état de conscience plus simple aussi car tout est lié, ce que tu manges influence tout tes corps (physique, mental, éthérique et astral). Se permettre d'être heureux simplement parce que nous sommes en vie, et c'est déjà ENORME.

Gros bisous et bon appétit miam miam



Naissance d'une maman et de trois petites étoiles, l'une en maternité, et les deux autres à la maison

 


 
Djoulian né le 3 octobre 2015
à la maternité de Fougères(35)
 
29/09/2015 Mon bébé, depuis que j’ai rencontré ton papa, j’ai su que je te voulais et je t’aimais déjà bien avant que tu n’existes. Voici maintenant 8 mois et demi que tu es bien la partie intégrante de moi et pourtant déjà tellement toi. Cette grossesse est merveilleuse. Ton papa s’occupe de moi à merveille. Je me souviens il y a quelques mois me dire « vivement que je le sente ! » Et je t’ai senti vers 3 mois et demi et puis « vivement qu’il fasse des vagues ! » et j’avais hâte de voir à quoi tu ressembles. Il nous reste 2 semaines à tous les 3 pour profiter de cette osmose tranquille, paisible de ces instants et le jour où tu seras prêt, nous serons prêts !


02/10/2015 au matin.
J’ai eu de douces contractions toute la nuit et elles continuent encore. On dirait de petites vagues dans une mer calme, sous un soleil tout jaune dans un ciel tout bleu. Elles ne sont pas douloureuses, pas régulières mais je n’ai pas beaucoup dormi. Je sens que mon corps se prépare, je me sens hors du temps, et heureuse !!!! Ici dans ma maison et ma caravane puisque nous rénovons, je me sens en sécurité, je suis prête à te mettre au monde. Je finalise tranquillement l’installation de mon cocoon, la piscine se remplie, le poêle est allumé et mon saladier rempli de bonbons (j’en suis folle). 

03/10/2015 6h !

- Doudou réveille-toi c’est le moment !

Mes douces contractions se sont amplifiées au petit jour (heure à laquelle tu aimeras te lever à l’avenir), elles restent faciles à gérer mais je sens que ta naissance approche ; je suis toute heureuse de voir apparaître hors de moi le bouchon muqueux et en même temps je m’interroge ! Johann ne veut pas que ce soit maintenant et en même temps il fait tout pour nous accompagner. Et oui, car ce week-end, Sophie, notre sage-femme, est en formation à Paris. Notre rêve de te mettre au monde à la maison perd de sa solidité. Je suis tout de même confiante, je sais depuis toujours que je suis faites pour enfanter, je clame haut et fort que je resterais à la maison, je n’accepte toujours pas d’accoucher en maternité. Johann me suit… Il restera en contact avec Sophie toute la journée. Elle appellera l’hôpital pour les prévenir de notre arrivée prochaine sans connaître la décision que j’avais prise.



18h.
Je suis dans la piscine, je suis bien, Johann dessine, il y a un magnifique soleil et la température est douce. Mais tout de même je m’interroge… ou est-ce que j’en suis, les contractions se rapprochent, s’intensifient, est-ce raisonnable de rester ici, Sophie me fait confiance, elle ne voudrait pas qu’il arrive quoi que ce soit… Mon rêve s’évapore, je commence à avoir peur des conséquences…

- Doudou emmène-moi à la maternité. 

- Ok on y va.

Ce sera le trajet en voiture (20mn) le plus long et le plus désagréable de toute ma vie ! La position assise m’est plus qu’inconfortable ! Dès que nous sommes en ville, je me détache et m’agenouilles. Arrivé à l’hôpital Johann me dépose au plus près et part se garer (NON NON me laisse pas seule), heureusement pas très loin. Je sonne, on m’ouvre, la nana me regarde bizarrement, l’air de dire qu’est-ce qu’elle a celle-là à marcher comme ça et à faire cette tête. Je me fais surement une mauvaise interprétation. J’ai le droit de marcher (je n’ai pas envie put**) jusque dans une petite pièce froide avec un lit et des appareils, on me pose un monito (beurk ! J’ai mal). Et puis la sage-femme arrive, toute belle toute douce, elle me dit de souffler les contractions. Ce n’est presque rien mais cela me fait un bien fou, je me suis sentie considérée et en sécurité. Après quelques contractions on nous dirige vers la salle physio. Je me mets à l’aise, on me repose un monito (beurk), un cathéter (beurk) et une blouse rose un peu épaisse à mon goût. On vérifie mon col, il est ouvert à 8 cm ! Je suis contente d’avoir fait tout ce travail chez moi. Je décide de faire couler un bain pour m’y installer confortablement. Je scrute l’écran du monito du coup je sais quand la vague arrive. Je les gère facilement bien que je me sente fatiguée. Johann sors manger car je n’en ai pas le droit, pour ne pas me faire envie. Je n’aime pas trop être seule bien que l’eau chaude me réconforte. Il fera très vite.

Vers 20h30. Je veux sortir de l’eau, j’ai chaud et ne suis plus très à l’aise. Je me mets sur le lit sur les genoux tête en avant. Ça commence à tirer dur. La sage-femme vérifie mon col, il n’a pas vraiment bougé depuis mon arrivée. Elle nous annonce qu’elle va bientôt partir et fait les transmissions avec sa collègue. Elle revient nous dire que cette dernière n’est pas à l’aise avec notre projet de naissance (le délire ! cela me stresse !). Du coup comme mon col ne bouge plus, la nouvelle décide, pour être rassurée de me percer la poche. Je parle à mon bébé, allez mon cœur perce ta poche ! Quand elle revient avec ces jolis gants, son bassin et son instrument de torture je sens un petit écoulement.

- Regardez, ça coule un peu, c’est bon !

- Ah oui… Mais je perce quand même !

Fais chier ! Johann et moi on se laisse faire. Je sens le liquide chaud se déverser, c’est agréablement à la bonne température. Quelques minutes plus tard (je crois), la douleur s’amplifie. Je ne suis bien qu’à quatre pattes. Puis tout est hors du temps et tout s’enchaîne. J’ai envie de pousser, je gère, je le fais, j’accouche et la sage-femme dit :

- Je ne peux pas travailler comme ça, allongez-vous (put** elle m’emmerde)

- Je n’arrive pas à bouger, je suis bien comme ça !

- Non, ça ne va pas être possible !

Bon ! Je demande à Johann de pousser mon corps à s’allonger car je n’y arrive pas. Voilà elle peut travailler. Monito en place, champ chirurgical (je crois) et tout le soui !

- Allez y poussez !

Je pousse et je souffle en même temps.

- Mais non, ne soufflez pas, pousser en bloquant !

Bon, j’obtempère comme une esclave face au fouet. Elles n’arrêtent pas de me remettre le monito car il se déplace et ça me fait mal ! Je le dit mais elles s’en foutent. J’ai soif mais je n’ai pas le droit de boire. Je dis que je sens que je vais tomber dans les pommes si je ne bois pas et que je ne souffle pas ! J’ai tout de même droit à une bombe vapo. Ouf, mais ça ne suffit pas. Bref, la colère monte en moi, je me fatigue et arrête tout !

- Bon faites une pause, je reviens.

En fait, elle est partie appelé le gynéco de garde, la garce (désolé pour çà).

- Bon là il faut y aller, poussez !

Je pousse de toutes mes forces, j’ai mal au ventre, le monito me déconcentre, ma position me gêne… C’est horrible et je meurs de soif. J’ai envie de pleurer, je cris, je souffle, mon bébé ne vient pas assez vite, la sage-femme s’impatiente. Et PAF le couperet tombe

- Madame, le bébé fatigue on passe à côté ! (évidemment tu me stresses!)

Je ne veux pas me lever, je veux me mettre à quatre pattes, dégager cette foutue femme et rester avec Johann, mais on ne me laisse pas le choix, on me fait peur, j’ai peur…. Johann m’aide à me lever pour passer dans la pièce à côté, un lit médical avec étrier et tout le bazar, tuyaux et compagnies, froid et sans amour. Je monte sur la table, je ne sais pas comment j’ai réussi à faire ça. On met mes jambes en l’air, les étriers sont mis à l’envers, ça me fait des crampes aux mollets, put** j’ai déjà assez mal comme ça. Ils sont remis à l’endroit, ouf ça va mieux. Je sens la tension, l’électricité, la panique des gens qui m’entourent mais je ne me démonte pas, je vais mettre au monde mon bébé sans médicaments, instruments ou autres trucs malsains. Ça ne va pas encore assez vite, elle m’écarte aïe ! Et elle me dit je vais vous couper. Je crie que je ne veux pas et elle coupe quand même PUT** CA FAIT MAL !!! Comme elle dit après :

- Vaut mieux une épisio de sage-femme qu’une épisio de gynéco.

Je la trouve bien culotté. Je me remets dans mon corps, je me connecte à mon bébé, je pousse, je pousse, je pousse, elle m’écarte, ça brûle. Le gynéco arrive, je ne comprends pas trop ce qu’il se passe, il lui dira mais enfin elle pousse très bien Madame. Il me met ce que je crois être de l’oxygène, ça fait du bien, je pousse encore et la tête sort ! Le gynéco s’en va et nous laisse « tranquille ». Je crois que la sage-femme tourne mon bébé, je pousse, elle tire dessus, il sort, elle coupe le cordon (on voulait attendre) sans laisser le temps à Johann de le faire. Mon fils hurle, il à mal, j’ai mal. Et la sage-femme retrouve le sourire.

- J’n’avais pas le choix il n’allait pas bien, tenez monsieur couper le cordon plus court, j’ai laissé plus de longueur.

Ça y ai on me donne mon bébé après l’avoir frotté trop violemment à mon goût avec un linge, il n’arrive pas à s’arrêter de pleurer, mon contact l’apaise un peu, puis il finit par se détendre et s’endormir. Il est 22h51, je me détends moi aussi mais pas trop. La sage-femme m’appuie sur le ventre pour m’arracher mon placenta (je ne voulais pas). Puis ocytocine par intraveineuse. J’ai encore capitulé mais après tout ce bazar je sais qu’elle ne m’aurait pas laissé le choix. J’ai de multiples déchirures dont l’épisio donc elle me recoud, elle se plaint (encore) que je suis trop tendue, qu’elle ne peut pas travailler (encore) ! Qu’elle se prenne un congé bordel, ça me pique moi ! Bref après de longues minutes elle me passe un magnifique slip filet et me laisse tranquille. Johann en profite pour aller aux toilettes et passer des coups de téléphone (oui oui tout ça en même temps). Moi j’admire mon fils, Djoulian. Je me sens lasse et en même temps heureuse, je n’ose pas trop bouger, il a l’air trop bien maintenant que les lumières aveuglantes sont éteintes. Nous ne faisons qu’un. Il finit (je ne sais pas quand) par prendre une bonne tétée, ce premier contact me fait sursauter, drôle de sensation toutefois agréable, je vais adorer allaiter. 

 


 

Après une heure de douceur, on revient pour auditionner mon fils. Je me lève pour voir ce qu’elle fait toute heureuse d’observer ce petit homme. Elle me balance :

- Oulaaaaaaaaa, non rallongez-vous, je ne peux pas m’occuper de vous si vous tombez dans les pommes… »

Je ne dis rien mais n’en pense pas moins et me rassoie ! Si Johann n’avait pas été à côté d’eux je l’aurais sans doute mordue ! Elle n’a pas peur de s’attaquer à une toute nouvelle maman aux hormones en ébullition à qui elle vient de pourrir la naissance de son enfant !

00h30 environ.
Enfin on nous emmène dans notre chambre, la gentille « assistante » pousse ma chaise roulante et Johann le lit du bébé. Elle me demande si je veux manger. Oh oui ! A cette heure ce sera un petit déjeuner, parfait je n’aurais pas voulu autre chose. On m’explique que ça va me piquer quand j’irais aux toilettes et que donc il y a un jet pour atténuer la douleur. Trop cool ! Et on m’apporte une capote remplie d’eau glacée. Bizarre mais en fait ça fait du bien. Et enfin mon petit déjeuner, je me régale, biscottes, beurre, confiture, chocolat chaud et jus d’orange. Mon bébé dors, Johann est avec moi, je suis aux anges, j’ai tout oublié. On passera la nuit dans le même lit Djoulian et moi, je crois bien qu’il a tété toute la nuit, j’ai mal au sein mais je m’en fiche. Johann a très mal dormi sur le fauteuil mais il est là tout heureux ! Le retour à la maison (Sophie a du téléphoner pour que je puisse sortir avant alors qu’au préalable ils étaient d’accord) a été agréable et flou. Je me suis occupé de mon bébé avec envie mais je n’ai pensé à rien d’autre pendant quelques temps comme enfermée dans ma bulle. Je pense que nous nous sommes régénérés de cette façon mon bébé et moi, heureux et meurtris à la fois. Nous avons été très bien entourés, mon chéri, mes parents, Sophie, les amis, ça fait du bien, c’est même indispensable.

 
 Naïade née le 27 mai 2017
à la maison (53)

Septembre 2016. Mon fils adoré, tu as 11 mois et voilà papa qui, dans un élan du cœur se remet à rêver d’une fille et pourtant il lui a fallu du temps pour accéder à ma folle envie d’avoir l’immense chance de porter un enfant. Voilà donc la fin du mois de septembre et j’annonce, un joyeux matin, que nous sommes enceintes ! Je pars au boulot sur un petit nuage et Johann restera un moment au lit pour absorber l’information ! Aller c’est reparti pour une aventure formidable, Sophie est heureuse et souriante comme à son habitude, on est trop content de la revoir. Bon Ok les prise de sang j’aime pas du TOUT, ni les nausées BEURK BEURK mais tout le reste du LOVE.

Première écho, je me lance, dites-moi vous auriez une idée du sexe du bébé ? Le gynéco, d’habitude impassible esquisse un petit sourire en coin, bon ok c’est une fille à 70% mais vous ne le dites à personne pour l’instant. Et voilà papa qui s’envole, qui sourit à s’en fendre le visage tout entier et évidemment à Noël il a fait une boulette. Comme dit mon frère : Oh le boloss !

Deuxième écho : tu es une fille. Papa pleure, chose quasi improbable. Toute la famille est aux anges, après 3 beaux garçons (3 pour Johann, 1 pour moi), une fille est plus que bienvenue. Grossesse magnifique sans contrefaçon !



27 mai 2017 6h : debout cette fois ci j’ai envie de m’activer après une nuit de douces contractions. Je me lève, m’occupe de ma maison, envoi un SMS à Sophie et à ma maman qui tient à être présente pour voir arriver sa petite fille et s’occuper de Djoulian qui a 20 mois. Elle arrivera vers 9h. La journée se déroule tranquillement sans accros. Les enfants de Johann sont là. Tout le monde fait son petit truc tranquille. Je ne voulais pas d’autres hommes que Johann à la maison et puis finalement je n’arrête pas de penser à mon papa qui se retrouve tout seul certainement à faire les 100 pas au jardin. Je décide de l’inviter à nous rejoindre. Tout compte fait, je me sens « complète » une fois qu’il est là. Djoulian est heureux, il a une relation très fusionnelle avec son papi. Bientôt je décide que le travail n’avance pas assez vite alors on part se promener à travers la campagne pour rejoindre le bourg de La Croixille emmener Djoulian au petit parc avec un beau toboggan. La marche active tout ça, au bout d’une heure (environ) de jeux, je décide qu’il est temps de rentrer car les contractions s’intensifient et j’ai besoin de m’enfermer dans mon cocon. Aller encore une demi-heure de marche avec des pauses car j’ai besoin de souffler la douleur…

Enfin arrivée je me mets à l’aise, jupe légère, brassière. Je vais dans la piscine, en ressort, vais dehors, je ne m’allonge jamais par contre je me mets sur les genoux contre une chaise ou debout torse sur la table, le temps est superbe, je suis bien. Maman me masse le bas du dos, si elle ne le fait pas à temps je grogne ! Hum ça fait du bien. Les garçons mangent dehors puis on couche Djoulian vers 20h. je commence à avoir bien mal et les contractions se rapprochent, je fais une douche et gros PLOC dans mon ventre, la poche explose !

- JOHANN !!! Appel Sophie !

Elle sera la vers 20h30 21h. Quand elle arrive je suis dehors à genoux contre ma chaise. Elle me sourit, caresse ma main. Je veux aller dans l’eau, la douleur est intense. La chaleur et l’enveloppement de l’eau me soulage. Je commence à avoir envie de pousser. Tout le monde est la, mon papa est en haut avec Djoulian qui s’est réveillé à cause de mes cris, Johann m’encourage, Louçian joue du hankdrum, maman n’est pas loin, Sophie me tient les mains et me rassure quand je m’interroge, Tristan est dans le jardin. J’ai mal mais je me sens bien. Je finis par sentir la tête de mon bébé sur mes doigts et crois sentir des cheveux sans y croire car je suis convaincue de n’avoir que des bébés chauves ! Lol ! Je finis par désespérer, j’en ai marre de pousser pousser pousser ! Je saurais après qu’à ce moment-là, Sophie a fait un grand sourire triomphal à Johann ! Tout est parfait. Et d’un coup je change de position, je suis à quatre pattes je sens mes forces se décuplés et je me sens sauvage, je pousse en criant, un cri aigu ! Quelques minutent s’écoulent et la tête de ma puce sors de mon corps. La main de Sophie est sur mon dos. Je demande si le bébé est bien sous l’eau et si je dois attendre la prochaine contraction pour pousser. Encore une fois elle me rassure, plus tard on me dira que Naïade avait les yeux grands ouverts sous l’eau ! Encore un effort, encore un gros cri bien aigu, ça brule !!!!! Et tu es la, papa t’attrape avec joie et te mets dans mes bras. Le placenta sortira 20mn plus tard sans problèmes.  Sophie repartira vers minuit ainsi que mes parents, nous laissant dans notre bulle d’amour.

 
 
Fleur née le 2 février 2019
à la maison (53)

Mai 2018. Une fille et un garçon, le choix du roi comme on dit. Et bien non, j’en veux 3, Johann me suit évidemment mais comme il dit c’est maintenant ou jamais après je serais trop vieux (il a 40 ans moi 29). Et voilà fin mai, Doudou on est enceinte ! On accuse un peu le coup avant d’être heureux tout de même, je crois qu’on ne s’attendait pas à ta venue si tôt. Je sais que Sophie est en congé mat alors je lui envoie un SMS pour savoir si par hasard elle était remplacée. Et oui ! Par Marie ! excellent, je suis trop contente, en plus elle porte le même prénom que notre nom de famille, je me dis que c’est un bon présage et effectivement on l’aime tout de suite. 

Cette grossesse ne sera pas si simple…. Techniquement tout va bien mais Johann rencontre des difficultés avec son ex ce qui l’amène en médiation puis au tribunal, tout cela nous a causé beaucoup de stress… puis en aout, on apprend que la maman de Johann a un cancer… je reste positive jusqu’au bout mais l’évolution est très rapide et négative… le 7 octobre elle disparait. Je me sens vide à l’intérieur, je perdrais ma connexion avec mon bébé pendant une bonne semaine puis m’en voudra énormément. 

Marie me soutient beaucoup, on fait du chant prénatal, et elle me proposera une séance de sophrologie qui me fera beaucoup de bien. A partir de là, j’ai senti que j’aurais un lien particulier avec cet enfant.  La piscine avec Sophie a aussi été un gros plus qui a permis à tous ces évènements de ne pas trop impactés sur ton développement et mon moral. Si vous me lisez les filles, merci pour tout, vous faites partie des femmes en OR de ce monde. La fin de ma grossesse est marquée par un effondrement de mon corps. Je tombe malade au point de rester au lit pendant 2 jours ! Après ça je me suis énormément reposée sans réussir vraiment à remonter mais je suis confiante. Mes parents et Johann m’aident beaucoup. J’ai beaucoup de chance.

1 février au matin : je commence à avoir de douces contractions, la piscine est installée et remplie depuis 15 jours déjà dans mon bureau situé entre la chambre et la salle de bain c’est parfait, j’ai déjà pu en profiter pleins de fois, croyant que tu serais arrivé le 21 janvier… la matinée se passe tranquillement, après avoir récupéré Djoulian à l’école, on emmène les 2 grands chez papi mamie pour pouvoir faire une séance piscine en couple avec Sophie à 13h. Cela me détendra particulièrement bien tandis que les contractions continuent. Ensuite petit point avec Sophie, si tu n’arrives pas d’ici lundi, RDV à la mater pour voir si tout va bien. Petit coup de pression pour moi mais de toute façon je sens que tu arrives !

16h30 : je perds le bouchon (aux toilettes d’Intermarché), je sors toute heureuse pour le « crier » sur tous les toits ! Ça y ai j’en suis sûr c’est pour aujourd’hui. On rentre à la maison, on mange un petit bout on se détend, piscine, lit, piscine, lit. Johann gère le feu et tout le reste, on est zen. Je commence à avoir particulièrement mal alors je me concentre, je suis dans mon ventre, je visualise mes contractions, elles ressemblent à un vortex qui englobe mon ventre. Je respire, je ferme les yeux, je bouge doucement. L’eau me fait du bien.

Vers 23h :
je décide de m’allonger pour essayer de dormir entre 2. Je tiens cette position jusque 2h du matin. Ensuite je me lève et ne me sens bien que sur les genoux. Je souffle, je respire, je ferme les yeux je me concentre jusqu’à n’en plus pouvoir et alors mon corps s’arque dans ton les sens, je me tortille, je souffle, je cris, je grogne, je respire très fort !



Vers 3h :
je vais dans l’eau je n’en peux plus je suis fatiguée, cela me soulage un peu, mon corps bouge dans tous les sens au moment des contractions, la douleur est très aiguë.

3h45 environ


- Johann appel Sophie s’ il te plaît, je crois qu’il est temps (cela m’embête de la réveiller mais je ne sais plus trop quoi faire je crois)

- Mais non ma chérie, tu gères très bien ce n’est pas encore le moment t’inquiète pas. (il lui enverra tout de même un SMS pour lui faire part de ma demande en douce)

Me voilà rassurée, je repars dans ma bulle convaincue d’être entre de bonnes mains. Cela ne m’empêche pas d’avoir mal mais on dirait que cela s’adoucit un peu (vraiment qu’un peu).

Vers 4h30 (je crois)
 : Johann appel Sophie, il doit sentir qu’il est temps, que les choses changent, il est comme connecté avec moi et notre bébé. Tout est parfait, je le sens. Je suis toujours dans la piscine, pour rien au monde j’en sortirais, il fait chaud, il y a des bougies un peu partout dans le bureau, notre chambre et la salle de bains. Mes autres bébés sont tranquillement en train de dormir chez papi et mamie, je suis tranquille intérieurement bien que tourmentée par ce flots de vagues intenses. Je sais qu’elles sont là pour faire naître mon bébé, j’endure tout ça avec force et détermination. Mon mantra en accroché au mur : ce n’est pas de la douleur c’est de la puissance (j’adore !). Je la répète sans arrêt entre deux put**.

Vers 5h : Sophie arrive, un flot de bonheur m’envahit, elle est comme une petite fée bienveillante, ma bouée si je me noie dans ce torrent de sensations. Bien sûr mon mari aussi représente pour moi une présence bienveillante, peut-être plus masculine, plus protectrice du tout. Bref le puzzle est complet…

Je reste dans la piscine, je grogne, je souffle, je parle, je chante, je bouge, je tiens mon Johann, il vient avec moi dans la piscine pendant un certain temps. Le temps n’existe plus vraiment, il pourrait tomber des vaches à la place de la pluie que je ne m’en rendrais même pas compte ! :-D

On voit la lueur du soleil apparaître et on se remémore une phrase que notre fils répète depuis plusieurs semaines : maman, le bébé va réveiller le soleil ! On se dit que tu es vraiment incroyable  parce que la naissance approche à grand pas ainsi que le lever du soleil.

Vers 7h30 environ : je n’en peux plus !!! Je souffre, j’ai mal partout, je ne sais plus comment me mettre, je finis par sentir la poche sous mes doigts, wahoo tu avances dans ta poche c’est extra, je suis heureuse de te sentir enfin descendre, je suis fatiguée, je veux que tu sortes !!! Je tiens fort les mains de Johann qui est sorti de l’eau, je le pousse de toutes mes forces en grognant et en te poussant vers l’extérieur ! Je me sens sauvage !

Vers 8h00 : je désespère, je me pose sur le rebord de la piscine et m’endors un très court instant, et dans ma tête je me dis : Non mais réveille-toi et pousse ! Il ne va pas sortir tout seul, c’est toi et toi seule qui peut l’accoucher ! (elle pas fine la nana dans ma tête) Je me relève d’un coup !! Je sers les mains de Johann, je le regarde avec intensité et la contractions suivantes, je pousse en grognant entre mes dents et ta tête sors, et je repousse sans attendre, et hop te voilà toute entière !

 


8h07 : tu es là, je me sens délivrée !! Ça fait un bien fou, je te prends sur moi, comme tu es belle, OH !! On dirait moi ! Tu pousseras un tout petit cri avant de nous contempler, ce premier regard que l’on n’oubliera certainement jamais, celui ou d’un seul coup tu sais que ce petit être remplie tout ton cœur d’un amour inconditionnel ! Le placenta sortira quelques temps après, je me sens bien je te mets dans les bras de ton papa pour goûter au plaisir de prendre une bonne douche dans ma super salle de bains ! Bon je me suis lancée peut être un peu trop joyeusement, je m’assois par terre avec mon jet. Hummmm c’est trop bon !

Entre temps (on avait zappé tu penses !), le livreur de bois est arrivé, accueilli par Sophie ! Après ma douche je vais dans mon lit et prends mon petit bébé pour que Johann puisse aller payer le bois. Pour l’anecdote, Johann est vêtu d’un slip de bain et d’un t-shirt, il arrive en disant au gars :

- Excusez moi j’étais en train d’accoucher ma femme !

Le gars grand baraqué, ce ratatine d’un seul coup et baragouine :

- Ah bon… et … tout va bien ?…

- Oui oui tout va très bien !

- Mais heuuu… c’était prévu ?

- Oui oui

- Wao…

Cela restera graver dans nos mémoires, j’aurais aimé voir la tête du mec quand même ;-). Après tout ça, nos bébés sont passés avec papi mamie vers 9h pour rencontrer notre jolie petite Fleur et couper le cordon avec nous, à la flamme d’une bougie. Ils sont ensuite reparti pour la journée pour que nous puissions nous reposer au mieux et goûter à la douceur de ce nouveau bébé !



Ma salade "dit vert"

 

Ingrédients:

 - feuilles de blettes (d'un jeune pied)

- 1 carotte

- quelques arbres d'un chou fleur violet

- quelques feuilles de chou blanc

- 6 noix

- 1 échalote

- 1 poignée de graines au choix (courge, tournesol, sésame...)

    1ère étape : Laver et couper les légumes en morceaux. 

- Coupe les feuilles de blettes a leur base et on réserve les côtes pour une autre recette. Les rouler une par une, couper en deux dans le sens de la longueur puis couper par petits tronçons dans l'autre sens et hop dans le saladier.

- Procède de la même manière pour les feuilles de chou blanc.

- Sépare quelques 'arbres' du chou fleur violet pour obtenir de petites bouchées toutes jolies.

- La carotte sera épluchée puis râpée à la mandoline

- L'échalote épluchée puis couper en 4 en longueur puis couper en petits tronçons

 

- Les noix  cassées et extraites de leur coquille (comme on peut)

- Parsemer de graines en folies, sésame, courge, tournesol, chia, puis d'huile d'olive, de lin et de colza.

- Réserver au frais ou déguster dans l'instant pour une explosion de saveurs en n'oubliant pas de la regarder, de la sentir et de la saliver 💗



    La côte de blette fait partie de la famille des chénopodiacées et se décline en plusieurs couleurs, rouge, jaune, blanche. Elle est très facile à cultiver au pôte-agé. 

    Sa richesse en fibre et en antioxydant fait d'elle un allié des intestins fatigués. 

    En jus frais associé au céleri branche, elle combat en un clin d’œil la constipation.

   Le chou blanc fait partie de la famille des crucifères et est l'un des plus anciens légumes cultivés (à ce qui se dit, toutefois attention à ce qui se dit cela peut être faux 😃).

  On dit que le chou provoque des ballonnements, si c'est la cas, réduit ta consommation de gluten au maximum et prend bien le temps d'insaliver et de mâcher les bouchées de légumes crus ensuite on en reparlera 😘

 



  Le chou fleur violet est plus aérer que le chou fleur blanc ce qui rend cette salade plus légère.

   Comme tous les légumes il contient des fibres bénéfiques à nos intestins, des vitamines, minéraux et protéines, essentielles à nos cellules, préservées par sa consommation en cru.


  La carotte fait partie de la famille des ombellifères et se colore en orange, en blanc, en jaune, en marron, en violette !! Magnifique dans une assiette 💝

   En jus associée à la pomme il peut remplacer pour quelques jours le lait de nos bébés malades et les aider à guérir plus rapidement. Merci Terre Maman tout est la.


   L'échalote fait partie de la famille des alliacées et se décline en diverses formes, allongées,  rondes, grandes ou petites.

   Elle relève le goût d'une salade crue et permet un apport  d'anti-inflammatoire et anti-microbien qui soutient notre système immunitaire, plus 'endormi' l'hiver par notre inaction.

  Les noix sont riches en huile bénéfique et indispensable à nos jolies cellules et d'abord cérébrales. Et oui le premier à se servir c'est notre cerveau autant lui donné du bon, comme un fruit au réveil ou un légume frais plutôt qu'un bout de chocolat grassement saturé 😎

  Une poignée de noix (toutes confondues, amandes, noisettes, cajou...) par jour suffit à nourrir nos cellules de cette bonne huile dite Oméga 3.